Le virus d’immunodéficience humaine (VIH) est une infection transmissible sexuellement et par le sang.
Le VIH est un virus qui s’attaque au système immunitaire, c’est en détruisant les défenses naturelles du corps contre les maladies et pathogènes. Il est possible d’être porteur du VIH sans le savoir, il est donc important de vous faire dépister pour connaître son statut. Le dépistage, c’est la seule façon de savoir si on a le VIH.
Une section complète portant sur le VIH vous est proposée ici.
La chlamydia est une bactérie. C’est l’ITSS la plus commune, surtout chez les jeunes, et peut facilement être transmise lors de contacts sexuels et par le partage de jouets sexuels sans utilisation de barrières de protection ou d’autres méthodes efficaces. La plupart des personnes ne présentent pas de symptômes, donc ne savent pas qu’elles l’ont contractée.
La chlamydia peut causer des douleurs ou une sensation de brûlure lorsqu’on urine, des pertes vaginales ou des pertes blanchâtres au bout du pénis, des douleurs ou tensions dans les testicules, des douleurs dans le bas de l’abdomen pendant ou après une relation sexuelle ou des saignements pendant ou après le sexe et entre les menstruations.
La chlamydia peut également apparaître au niveau anal, dans la gorge et dans les yeux.
Le dépistage de la chlamydia s’effectue par échantillon d’urine ou par prélèvement au niveau des sites d’infection. La chlamydia se traite facilement avec un antibiotique, mais peut causer de sérieux problèmes de santé à long terme si elle n’est pas traitée, incluant l’infertilité.
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La gonorrhée est une bactérie. Elle est très courante et peut facilement être transmise lors de contacts sexuels et par le partage de jouets sexuels sans utilisation de barrières de protection ou d’autres méthodes efficaces. La plupart des personnes ne présentent pas de symptômes, donc ne savent pas qu’elles l’ont contracté.
La gonorrhée peut entraîner des douleurs ou sensations de brûlure lorsqu’on urine, des pertes vaginales ou au bout du pénis (souvent jaunâtres ou verdâtres), des douleurs ou tensions dans les testicules, des douleurs dans le bas de l’abdomen pendant ou après un rapport sexuel ou des saignements durant ou après un rapport sexuel et entre les menstruations.
La gonorrhée peut également apparaître au niveau anal, de la gorge ou des yeux.
Le dépistage de la gonorrhée s’effectue par échantillon d’urine ou par prélèvement au niveau des sites d’infection. La gonorrhée se traite facilement avec un antibiotique, mais peut causer de sérieux problèmes de santé à long terme si elle n’est pas traitée, incluant l’infertilité.
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La syphilis est une bactérie. Elle peut être transmise lors de contacts sexuels et par le partage de jouets sexuels sans utilisation de barrières de protection ou d’autres méthodes efficaces. Elle se développe en 3 phases.
Au stade initial de l’infection, elle cause des ulcères indolores (chancres), mais hautement contagieux au niveau des organes génitaux et autour de la bouche. Ces ulcères peuvent persister jusqu’à six semaines avant de disparaître.
Au second stade de l’infection, des symptômes tels que des éruptions cutanées ou des symptômes grippaux (fièvre, fatigue, toux, douleurs musculaires et articulaires, etc.) peuvent se développer. Ces symptômes peuvent disparaitre en quelques semaines, conduisant à une phase asymptomatique.
Le troisième stade de l’infection à syphilis apparaît habituellement après plusieurs années et peut causer de sérieux problèmes de santé à long terme comme des problèmes de cœur, la paralysie, l’aveuglement ou la démence (cerveau).
Les symptômes de la syphilis peuvent être difficiles à reconnaître. Un test sanguin permet de dépister l’infection à n’importe quel stade. La syphilis peut être traitée par antibiotique. Quand la syphilis est traitée de manière appropriée, les stades suivants de l’infection peuvent être prévenus.
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L’herpès génital est causé par l’infection au virus de l’herpès simplexe 2 (VHS2), ou plus rarement par l’infection au virus de l’herpès simplex 1 (VHS1) responsable de l’herpès buccal. Certaines personnes peuvent développer des symptômes de l’herpès quelques jours après le contact avec le virus. De petits ulcères ou lésions douloureux se développent généralement dans la région génitale, pouvant causer des démangeaisons, des picotements et parfois des douleurs lorsqu’on urine.
Après être entré dans le corps, le virus demeure inactif la plupart du temps. Par contre, certains déclencheurs peuvent réactiver le virus, provoquant la réapparition des ulcères ou lésions qui sont souvent plus petits et moins douloureux (mais toujours contagieux).
Le diagnostic de l’herpès génital se fait lors d’un examen médical en présence de symptômes (ulcères ou lésions). Même s’il n’existe pas de traitement définitif pour l’herpès, les symptômes peuvent être soulagés ou contrôlés à l’aide d’une médication antivirale. On peut être porteur du virus pendant de nombreuses années sans signes apparents et quand même le transmettre.
Le virus de l’herpès se transmet entre autres par contact direct de peau à peau ou au cours d’une relation sexuelle orale, vaginale ou anale avec ou sans pénétration, parfois même si une barrière de protection est utilisée. La transmission est significativement plus probable pendant les éruptions cutanées, et et 24 à 48H avant et après les poussées, ou également lors de la période d’excrétion asymptomatique où le virus est actif à la surface de la peau (3% des jours la première année, puis 1% des jours les années suivantes).
L’utilisation d’une barrière physique comme le condom interne, le condom externe ou la digue dentaire est tout de même un moyen recommandé de prévenir sa transmission, particulièrement lors d’une crise d’herpès. Il est également recommandé de limiter les zones de contacts lorsqu’il y a présence de lésions (cuisses, pubis, fesses, scrotum, périnée, etc.).
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Le virus du papillome humain (VPH) est l’une des ITSS les plus fréquentes au Québec. De 70% à 80% des personnes actives sexuellement contracteront le VPH au moins une fois dans leur vie. Il existe plus d’une centaine de souches du virus. Le VPH peut être transmis lors de contacts sexuels et par le partage de jouets sexuels sans utilisation de barrières de protection ou d’autres méthodes efficaces, ou par contact de peau à peau.
Le VPH n’entraîne pas toujours de symptômes. Certaines souches peuvent toutefois causer l’apparition de verrues génitales (condylomes) sur les organes génitaux, autour de l’anus et à l’aine, et plus rarement à la bouche. Il est aussi possible de sentir de l’irritation, des démangeaisons et d’avoir des lésions non visibles à l’œil nu pouvant se développer au niveau du col de l’utérus. Dans certains cas, lorsqu’un suivi médical régulier n’est pas effectué, le VPH peut mener à un cancer de l’anus ou du col de l’utérus.
Le VPH peut être dépisté à l’aide d’un examen médical et d’une prise de sang. Pour les lésions non visibles à l’œil nu, un PAP test peut être effectué au niveau du col de l’utérus ainsi qu’un PAP anal.
Il existe un vaccin pour les souches de VPH potentiellement cancéreuses, qui est recommandé aux personnes ayant un utérus ou aux personnes qui pratiquent fréquemment le sexe anal.
Les condylomes peuvent être traités par brûlure à l’azote liquide, à l’aide de nitrate d’argent ou au laser dans les cas plus tenaces. Il n’y a par contre pas de traitement pour le virus du VPH, mais la plupart des infections disparaissent d’elles-mêmes. Les personnes porteuses du virus restent tout de même contagieuses tant qu’elles ont le virus.
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La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) est une bactérie de la famille de la chlamydia. La LGV peut se transmettre lors de contacts sexuels et par le partage de jouets sexuels sans utilisation de barrières de protection ou d’autres méthodes efficaces. Plutôt rare en général, elle est parfois plus fréquente chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH).
Au premier stade de l’infection, de trois à trente jours après l’avoir contracté, on peut voir un ulcère indolore apparaître au point d’entrée de la bactérie (bouche, urètre, vagin, gland) qui passe souvent inaperçu. Au second stade, deux à six semaines après l’infection, on peut observer un gonflement des ganglions lymphatiques accompagné de douleurs, de fièvre, de saignements et d’écoulement au bout du pénis, du vagin ou de l’anus. L’infection peut également être asymptomatique à ce stade. Non traitée, la LGV peut entraîner au stade trois des complications graves comme des lésions laissant d’importantes cicatrices à l’anus ou aux organes génitaux.
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L’hépatite A est une inflammation du foie causée par le virus de l’hépatite A (VHA). Le virus est présent dans les selles et peut se transmettre par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, par contact d’objet contaminé (incluant le partage de jouets sexuels), par contact de la bouche à l’anus et par la contamination de matériel de consommation de substances (conditions non hygiéniques).
Généralement, l’infection guérit d’elle-même dans les deux mois après que le corps se soit débarrassé du virus et ait produit des anticorps qui immunisent la personne contre le virus.
L’hépatite A peut être asymptomatique. Elle est habituellement détectée lorsqu’il y a présence de symptômes. Ceux-ci apparaissent en moyenne 28 jours après l’infection et peuvent inclure : de la fatigue, une perte d’appétit, des nausées ou vomissements, des douleurs au ventre, de la fièvre, de la diarrhée, de la jaunisse, des selles pâles ou une urine foncée.
Il existe un vaccin disponible pour se protéger contre une infection par le virus de l’hépatite A. Il est offert gratuitement aux enfants en milieu scolaire et à certains groupes de personnes plus à risque (notamment les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes).
L’utilisation d’une barrière physique comme le condom externe, le condom interne, la digue dentaire ou les gants de latex ainsi que le lavage des mains et l’utilisation d’eau stérile pour la préparation de consommation de drogues diminuent les risques d’infection au virus de l’hépatite A.
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L’hépatite B est une inflammation du foie causée par le virus de l’hépatite B (VHB). Le virus se transmet surtout lors de contacts sexuels et par le partage de jouets sexuels sans utilisation de barrières de protection ou d’autres méthodes efficaces, par le partage de matériel de consommation, par le matériel de tatouage ou perçage non stérile et par le sang. Il y a un faible risque de transmission lors de relations sexuelles orales sans barrière de protection.
Généralement, l’infection guérit d’elle-même dans les six mois après que le corps se soit débarrassé du virus et ait produit des anticorps qui immunisent la personne contre le virus. Il arrive que le corps ne soit pas en mesure de se débarrasser du virus, on devient alors porteur chronique.
L’hépatite B est très souvent asymptomatique. Elle est dépistée par une prise de sang. Lorsqu’il y a présence de symptômes, ceux-ci apparaissent en moyenne de deux à trois mois après l’infection et peuvent inclure : de la fatigue, une perte d’appétit, des nausées ou vomissements, des douleurs au ventre, de la fièvre, de la diarrhée, de la jaunisse, des selles pâles ou une urine foncée.
Une hépatite B chronique non traitée peut éventuellement causer une cirrhose du foie ou un cancer du foie pouvant mener à la mort. Les traitements permettent de limiter les complications liées à l’infection chronique et peuvent guérir certaines personnes qui sont porteuses chroniques du virus.
Un vaccin est disponible pour se protéger contre une infection au virus de l’hépatite B et est offert gratuitement aux enfants en milieu scolaire et à certains groupes de personnes plus à risque.
L’utilisation d’une barrière physique comme un condom externe, un condom interne ou une digue dentaire lors de rapports sexuels, l’utilisation de matériel de consommation stérile à usage unique et de matériel de perçage et de tatouage stérile préviennent efficacement la transmission du virus de l’hépatite B.
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L’hépatite C est une inflammation du foie causée par le virus de l’hépatite C (VHC). La transmission du virus par voie sexuelle est plus rare, mais le risque augmente lors de relations sexuelles vaginales ou anales non protégées par une barrière physique lorsqu’il y a présence de lésions ou de blessures des muqueuses et lorsqu’il y a présence de sang. Le virus se transmet par le sang lors du partage de matériel de consommation, lors de tatouage ou de perçage avec du matériel non stérile et lors d’un contact entre un liquide contaminé avec du sang et une surface de peau endommagée ou une muqueuse (bouche, organes génitaux, etc.).
Chez certains individus, l’infection peut guérir d’elle-même sans traitement en moins de six mois après que le corps se soit débarrassé du virus et ait produit des anticorps contre l’hépatite C. Ceux-ci n’immunisent pas les personnes contre une nouvelle infection. Cependant, dans la majorité des cas, les individus n’arrivent pas à se débarrasser du virus. L’infection ne guérit pas et les personnes deviennent porteurs chroniques du virus.
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